mercredi 25 juillet 2012

Tampere, tu connais ?




Hello les Padawans du froid !

Je profite joyeusement de mes grandes vacances, ici !

Aujourd'hui, je vais vous parler de Tampere, petite ville qui va m'accueillir durant ces prochains mois. Je vous ai parlé d'Erasmus, de son système, des points pratiques et astuces, et je vous prépare bien d'autres minutes finnoises. Mais aujourd'hui, posons le décor !

Tout d'abord, j'ai pas mal voyagé et je n'ai donc pas échappé à la règle du Classeur. Le Classeur, c'est une seconde bible, une sorte de routard fait-maison que ma mère fait pour tous les voyages que l'on entreprend. C'est pas un petit carnet hein, celui de New-York pesait pas moins de 3-4 kilos, alors pour Tampere, j'ai dû veiller à ce qu'il ne dépasse pas un kilo, connaissant ma mère et son imprimante maléfique (comprendre : très productive). J'ai donc un classeur spécial Tampere avec tout ce que la ville offre comme possibilité, mais j'en parlerais davantage quand j'y serais.




Quand on demande où la Finlande est située - allez-y, demander à la personne à côté de vous, ce sera très marrant -, on a souvent droit à un sourire gêné suivi d'un doigt hésitant pointant le haut de la carte. Alors voir Tampere !

Prononcé Tame-péré, Tampere est une des villes les plus importantes de la Finlande, après Helsinki et Turku ( qui lui a volé la vedette en étant la Capitale Européenne de la Culture en 2011). Elle est même surnommée le Manchester de la Finlande pour son passé fortement industriel. 

Tampere, avec 206 000 habitants intra-muros, et plus de 300 000 en comptant les municipalités attenantes, est la secondeagglomération de Finlande après celle d'Helsinki. Elle est également la plus grande ville non-littorale des pays nordiques. (source: M.Wiki)

A l'origine, ce n'était qu'une "ville comptoir", crée à des fins exclusivement économiques, elle est considérée comme ville seulement en 1779. Tampere est donc également une ville relativement jeune puisqu'elle a été fondée seulement au 18e siècle. Mais encore aujourd'hui, son statut de "ville" fait débat car la densité de sa population est trop faible...

Aujourd'hui connue pour sa population estudiantine ( un peu comme Poori), elle est l'exemple traditionnel d'une ville finlandaise bordée de lacs, et possède un fort bagage culturel qui transparaît par de nombreux musées comme le Musée de Lénine.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que les visiteurs sont unanimes sur le fait que le sport national, au delà des sports de glace et du sauna, est la boisson. Réputation tenace au vu des nombreux articles que j'ai lu. Et en bon reporter, je me devrais de goûter leur nourriture et leur bière. Oui, ceci est à des fins strictement éthiques pour établir la vérité (qui a crié "alcoolique", ici ? ).

Aussi, la présence de lacs laisse place à une grande quantité de saunas où les finlandais appliquent une  de leurs traditions : après avoir bien cuit dans un sauna pour éliminer les bactéries, ils poursuivent avec un saut dans le lac glacé d'à côté. Hin-hin... 

En attendant de me plonger dans de l'eau glacée, je pars profiter de la plage caribéenne.
Sur ce, mes ami(e)s, je vous abandonne !

Tampere

mercredi 18 juillet 2012

Littérature (et auditoire) de voyage




Hello les padawan du froid !

Je ne sais pas pour vous, mais dur, dur de parler voyage à son entourage sans leur infliger l'overdose ! Et encore plus dur de poser des mots sur ces sentiments nouveaux ou ébauchés qui précèdent un changement de vie, même le temps d'une année. Et puis, très vite, on devient celui/celle qui part, qui ne sera pas là à telle ou telle autre occasion, anniversaire, baptême...Etc. On est bientôt plus trop concerné par ce qui se passe ou va se passer. Comme ce concert de Bernoft à l'Astrolabe  et celui de Lenny Kravitz que je vais rater en septembre prochain, naaan

Alors pour palier tout ça, je me suis instinctivement tournée vers certaines lectures, dont la lecture de voyage (si ma prof de lettres modernes passe par ici, une pensée pour elle) !

Je ne te parle pas de la lecture de plage, je te parle des odyssées modernes

La lecture est le meilleur parti prix pour visualiser le monde, comme derrière une jolie fenêtre. Pas étonnant donc que je passe des heures sur des blogs parlant de Tampere, ou plus largement de la Finlande. Mais pas seulement. Je découvre des pays comme l'Inde, les îles Aland, l'Autriche au fil des blogs et des images. Je ne veux pas qu'on me dise tout comme le ferait un routard, je veux avoir un avant-goût de toutes les possibilités qui existent, de ces visites de pays auxquels on n'aurait pas pensé. Je pense notamment à des blogs comme Madame Oreille, Voyagesetc (que vous pouvez retrouver dans ma blogroll) et bon nombre de blogs de bord digne de ce nom. Ca peut aussi être très ludique comme cette bd de Janine qui donne dix bonnes raisons d'aimer la Finlande


Dans la même virée, vous avez certainement dû entendre parler de l'adaptation de On the road de Kerouac, et il se trouve que ce bouquin résume presque toutes les sensations que j'ai à l'aube de ce voyage. Je l'ai donc commencé, en version originale pour me faire la main (enfin... la langue) et je me suis assise confortablement sur la banquette arrière de Dean Moriarty, entre Sal et Mary-lou pour découvrir les routes de l'Amérique. 
Se joignant à cela, j'ai pris sous mon aile le livre Demande à la poussière de John Fante, un livre culte de la 
littérature américaine - je vous en reparlerais peut-être.


Mais si la lecture de voyages fictifs ou non vous semble encore abstrait, quoi de mieux qu'un correspondant ?


Un correspondant... pas forcément finlandais.


Je connais Chris depuis maintenant plus d'un an. Nous nous sommes trouvés sur un groupe facebook où des gens postent des sortes d'annonce "Je suis polonais et j'aimerais apprendre l'espagnol", autant dire que c'est assez folklorique. Ce n'est pas mon premier correspondant, j'ai eu un thaïlandais, un québecois, une allemande mais comme tout, une relation de papier, ça s'entretient. Alors quand l'autre n'écrit plus, on cherche un autre correspondant. 


Avec Chris, ça s'est fait suite à un quiproquo: il ne voulait pas apprendre le français, et je ne voulais pas apprendre l'allemand... Nous nous retrouvons aujourd'hui à parler anglais dans chacun de nos mails, avec une amitié de papier qui tient la route. Mais l'avantage avec Chris - et surtout la raison pour laquelle j'en parle - c'est qu'il voyage beaucoup ! Depuis le début de notre correspondance, j'ai eu droit à des rapports détaillés sur Hong-Kong, l'Australie, la France (où malheureusement je n'étais pas là) et, dernièrement, la Finlande. 


Grosse coïncidence, mais surtout une nouvelle occasion de partager mes attentes et ses acquis, tant pour la préparation de mon voyage que pour ses expériences diverses, etc. Alors, bien sûr, c'est une vision biaisée et très personnelle qu'il me donne mais quand on parle de voyages et qu'on en a fait plusieurs, on regarde les choses différement : l'art du détail est plus parlant qu'une photo, il y a des choses qui marquent on ignore pourquoi, des souvenirs à l'esbrouffe et tronqués qu'on raconte sans cesse... Ca reste dans cette idée de donner un avant-goût, plus que de révéler tous les secrets d'un pays. 


Il avait accueilli chez lui deux finlandais, et j'attends à présent qu'il me raconte son séjour là-bas, mais en tout cas, les quelques spoilers qu'il m'a donné à ce sujet, m'ont tout simplement mis l'eau à la bouche. 


Tout ça pour dire qu'en attendant le départ, on peut ouvrir notre horizon avec un peu de lecture, des fragments de panorama qui nous ferons patienter calmement. Enfin, dans mon cas, il n'est plus trop question de patienter... Dans un mois, je pars. Un mois...











jeudi 12 juillet 2012

En erasmus, on n'est jamais vraiment seule(s)





Quand j'ai dit à une amie que j'étais partie à New York pendant un mois, elle m'a dit "tu as dû faire des progrès en anglais, alors ?". Certes, j'aurais pu, mais quand on part avec un membre de sa famille, dans une grande ville comme NY, je crois que l'on a instinctivement ce réflexe du binôme à toute épreuve où le recours à l'anglais reste pour le cas pratique, plus que pour des rencontres succinctes.

C'est un sujet qui revient souvent sur les blogs voyages: partir seul(e) ou accompagnée ? Pour le coup, je me suis retrouvée avec une amie par hasard pour cette année en Finlande. Nous avons su que nous avions été retenues par la même université, et, instinctivement, avons convenu de vivre toutes les deux en colocation.

Colocation et vie de groupe : ovni ?

Je n'ai jamais vécu en colocation et j'avoue que je suis un peu anxieuse de voir ce que cela va donner. Je suis sûre que même avec mes ami(e)s les plus proches, la colocation tournerait mal, ou serait lourde. Mouais, rares sont les gens avec qui l'alchimie passerait, je crois... Non pas que je sois exigente, mais je suis toujours dubitative quant à la confrontation des habitudes de chacun. Même le contrat de ma chambre mentionne qu'il va falloir nous adapter ! Mais qui sait, ce sera peut-être différent.

Et puis, les avantages de la colocation ne sont pas si négligeables ! Tout d'abord, financièrement, la colocation, même dans une résidence universitaire, revient moins cher que d'avoir une chambre individuelle.Certes, j'aurais pu jouer au loto en demandant une pièce pour deux personnes sans connaître ma coloc, mais je crois qu'il est quand même mieux de savoir à qui on a à faire, ne serait-ce que pour prévenir les atomes crochus. Nous nous connaissons depuis environ un an maintenant, sans avoir été dans le même établissement. 

Aussi, nous avons pris les billets d'avion ensemble, avons parlé de ce que nous espérions et attendions de cette année, partageons la même envie de découvrir un pays sans rester entre français... Je pense que le fait que nous n'ayons pas les mêmes cours est aussi un avantage, histoire que nous allions voir du monde chacune de notre côté !

Qui dit colocation donc ne dit pas forcément vivre en siamois pendant plusieurs mois, même s'il y a un côté rassurant. Néanmoins, je pense qu'il est facile de garantir des rencontres avec d'autres personnes. Et la première personne qui nous garantie cela est sans doute le tuteur/la tutrice !


C'est là qu'entre en jeu ma tutrice Kaisa !


On décrit les Finlandais comme étant accueillants avec les étrangers, et je crois que le meilleur exemple est sans doute la quantité d'association qu'ils ont à leur actif. C'est donc sans surprise que l'Association des Etudiants ont mis en place un système de tutorat ( qu'on trouve également en France, hein) : j'ai donc reçu un mail de ma future université m'annonçant qui sera l'heureux tuteur ayant la joie, l'honneur et le privilège de me rencontrer...

... Quoi ? Pourquoi je vous sens dubitatifs ? Mmh... Bref.
 Elle s'appelle Kaisa, et a étudié à la Sorbonne. La seconde info, je l'ai trouvé sur FB. Cette association est sur la base du volontariat, et j'aime savoir que ces personnes sont motivées pour nous rencontrer. Manque de bol pour nous, ils seraient venus nous chercher si nous étions arrivés à la gare ou sur le quai du bus. Mais pas à l'aéroport. *pleurs*


Il y a quelques jours, je reçois donc un mail de Kaisa qui se présente, me propose de répondre à mes questions pratiques comme culturelles. Elle est venue à plusieurs reprises en France, nous avons donc échangé en français (je compte lui demander que l'on parle anglais qu'elle maîtrise bien également histoire de m'y mettre). En tout cas, nous avons déjà prévu de sortir pour qu'elle me fasse visiter les magains aux alentours, certains endroits de la ville etc. J'ai hâte !

Moi et mon ami Hughie, c'est pour la vie !


Et c'est sans compter la promo d'Erasmus toute entière ! FB, encore une fois, est un très bon outil : avant même de partir, je sais qui sera dans ma cité étudiante, mon département et quels évènements sont prévus (soirées, sorties pédagogiques, concerts...). Le groupe Fb de ma promo est aussi utile car c'est un sac de conseils incroyables entre les gens vivant déjà sur place, les gens qui ont une place de libre dans leur chambre d'université pour ceux qui n'ont pas obtenu de réponses,  ceux qui connaissent les magasins bon marché... etc. Un bouche à oreille précieux et garantie par le réseau social !



Bref, outre la préparation des valises (qui m'autorise SEULEMENT vingt trois kilos... oh mon dieu), la première phase des démarches administratives sont bel et bien finies ! Je dis première phase, car les dernière phase se fera sur place, le premier mois de mon séjour à Tampere. Néanmoins, on peut déjà préparer son arrivée avec l'internet et chasser ce mauvais cauchemar où l'on arrive au milieu de nulle part, seule, abandonnée de tous. Quoique, j'aurais bien voulu tenter ce genre de choses. Mmh. 







vendredi 6 juillet 2012

Erasmus - Mode d'emploi (2/2)


Hello les Padawan du froid !


Vous avez été nombreux à apprécier la première partie de ce mode d'emploi, et j'espère qu'il sera utile à tous les étudiants névrosés qui ne savent pas par où commencer. Voilà la suite.

Malgré le nombre de places assignées à une destination, ne peut-il pas y avoir des exceptions ?

Si, il y en a. Imaginons que les élèves de LEA aient droit à 13 places pour l'université X d'Italie, s'il n'y a que douze postulants, le responsable du BRI peut envisager de vous laisser bénéficier de cette place si l'Italie figurait dans vos choix, quand bien même vous appartenez à  une autre filière. Mon conseil serait donc de demander aux responsables de votre BRI si vous pouvez postuler pour des destinations autres que celles qui sont dans votre liste initiale. Encore une fois, voyez les détails avec votre université ;)

Sommes-nous suivis durant ce séjour Erasmus ?

Dans un premier temps, vous aurez un coordinateur assigné, de votre université. C'est lui qui validera votre liste de cours, mais son rôle reste celui d'un référent, il ne fera rien à votre place. Ne vous attendez pas forcément à ce qu'il vous tienne par la main, quoi. 
Dans mon cas : il m'a fallu deux mois pour rencontrer mon coordinateur, je l'ai croisé par hasard dans un couloir après avoir erré dans le hall durant 45 minutes, et envoyé plusieurs mails restés sans réponse. Après avoir eu le st Graal sur ma liste de cours (la signature), il m'annonce qu'il ne sera plus mon coordinateur à la mi-juillet. Qui est son remplaçant ? Il n'en sait rien. Bref, on tombe sur tout, parfois des moins impliqués que d'autres, mais on peut aussi tomber sur des gens alertes :)
Vous aurez également un référent dans votre université d'accueil (celle où vous allez, donc), à qui vous pourrez poser toutes les questions que vous voudrez par rapport aux cours, etc. Autant, j'ai dormi devant ma boîte mail en attendant certains messages de l'université de ma ville, autant j'ai été marquée par l'efficacité de mon référent finlandais, qui a répondu à toutes les questions que je voulais, a signé des documents (c'est le moment de découvrir la magie du scan !) demandés... etc. Qui dit distance, ne veut pas dire difficulté à communiquer avec l'université étrangère. Gardez en tête que si une université étrangère accueille des étudiants erasmus, votre cas ne lui semblera jamais particulier ! Certaines mettent même des dispositifs en place.

C'est le cas pour mon université qui nous assigne des tuteurs pour les premiers jours, et des réunions, une association...etc. Je vous en dirais des nouvelles, une fois testé ;) A la fin de votre séjour, il vous faudra rendre un rapport sur votre séjour.

Et niveau logement, j'amène ma tente ?

Perso, j'avais prévu de construire un igloo, mais ma fac a proposé des alternatives plus confortables ;) En effet, dans votre dossier principal ( = Bible du petit erasmus), il y aura tous les dispositifs de logements pour étudiants proposés par votre université, mais ce n'est pas automatique. Il est arrivé que certains erasmus fassent leur recherche de logement eux-mêmes, à distance, soit faute de places dans les résidences, soit parce qu'ils ont payé trop tard. Petits délais quand tu nous tiens. Se présentent alors deux cas: la colocation et vivre chez l'habitant.

Dans mon cas: TOAS est un dispositif finlandais de logement proposé d'office par mon université, j'y ai obtenu une chambre avec ma future coloc' que je connaissais déjà. La coloc revient moins chère qu'une chambre individuelle. Cependant, tout le monde n'a pas été pris dans les résidences de TOAS, et l'université a fourni d'autres adresses pour les logements.

Et financièrement ?

Il vous est proposé des bourses pour plusieurs cas (mobilité, durée etc), cumulables mais cela ne suffira pas pour certains pays. Il sera plus facile de vivre en Pologne qu'en Suède (ou le niveau de vie flirte et dépasse parfois Paris), ou encore Londres (dois-je vraiment dire pourquoi ?). Pensez donc à économiser durant l'année, une petite partie chaque mois, à travailler pendant les vacances de printemps ou noël... etc. 


... Des choses qu'on risque d'oublier ?

Oui ! Des choses annexes comme les adaptateurs de prises selon le pays où l'on va, les rendez-vous médicaux chez le dentiste, le médecin traitant, etc; le renouvellement des ordonnances pour un an si besoin, prévenir votre assurance maladie pour savoir qui exactement vous prendra en charge en cas de pépin, le changement de forfait de téléphone, l'internet, la nécessité d'un permis de séjour ou non...etc. Je continue ?

Connaître par coeur l'histoire du pays ou découvrir en touriste ?

Là encore, choix très personnel. Je dois dire que j'ai le cul entre deux chaises par rapport à ça. Je préfère m'informer à partir de vécus, de témoignages authentiques, dont les circonstances se rapprochent des miennes (erasmus dans la même ville, à la même période de l'année...), mais j'essaie de garder également une distance pour découvrir les nombreuses fêtes locales, ou même de contacter un finnois sur place, etc, car si j'ai choisi ce pays c'est bien parce que je ne le connais pas.

Les blogs de voyage sont une vraie mine d'or, même s'ils peuvent paraître répétitifs au bout du sixième, mais je garde précieusement l'article d'une erasmus - étant partie dans la même université que moi - qui donnait quelques mots finnois et des tuyaux pour la prononciation. ( Ainsi, chers amis qui durant de longues journées se sont foutus de moi à cause du charismatique  "Moi Moi" (au revoir, en finnois), sachez que je sais dire à présent "merci"... Et oui, on progresse). Ne serait-ce que pour savoir le niveau de vie, c'est important: un balai ne coûte pas moins de dix euros en Finlande... A Liddle. A méditer x)

Dans mon cas: Aussi, je n'aime pas trop les infos hyper touristiques style "A ne pas manquer", je regarde ça en dernier. Enfin, je m'informe davantage sur les infos pratiques comme le bus par exemple, les commerces cheap pour petits budgets, les bons plans... et savoir les mots de base, c'est toujours plus sympa.
Est-ce que je peux faire un stage durant mon erasmus ?

Oui ! Il s'agit d'à peu près la même procédure, mais j'ignore les différences alors, encore une fois, renseignez-vous auprès de votre université pour connaître toutes les directives :)

Erasmus: un engagement envers soi et envers votre université

Je m'en rappelle encore, les responsables d'Erasmus nous avaient raconté que des élèves étaient revenus au bout d'une semaine, parfois même moins... Si vous ne faites pas tout le séjour, vous devrez également la bourse que l'on vous aura attribué. Alors ne sous-estimez pas cette opportunité, ce ne sont pas des vacances mais un changement de vie. Il faut être motivé pour réaliser et remplir toute la paperasse, mais aussi vivre seul(e) loin de chez soi.Et puis, rien ne presse si vous ne vous sentez pas près pour le moment ;)

Aussi, prendre cette décision, c'est assumer de prendre un engagement envers soi. On aurait tendance à changer d'avis pour la copine, les amis, la famille... Cela dépend du tempérament de chacun. Mais sachez que cette envie de voyager peut dépasser le stade du souhait. Dans mon cas, tout a commencé avec un "j'aimerais visiter ce pays" assise devant un reportage. Lors d'une discussion, une camarade avait qualifié mon projet de chimérique. Aujourd'hui, je pars dans moins de deux mois. Moralité: il faut se faire confiance.

Tout le monde est unanime pour dire que le premier mois est le plus difficile, loin de la famille et des amis, mais après ça coule tout seul, alors on ne se décourage pas ! (oui, je suis de nature optimiste) Et puis, ce serait dommage, non ? =)

*ressort de la salle d'interrogatoire*

Voilà. Je vous ai dit tout ce que je savais. Si vous avez encore des questions, notamment pour les élèves de prépa, n'hésitez pas à les poser dans les commentaires, j'y réponds toujours ! Sachez seulement que, comme une lectrice l'a demandé, je ne connais pas toutes les spécificités des filières (BTS, DUT...etc).

mercredi 4 juillet 2012

Je suis venue, j'ai vu, et j'ai vaincu l'Administratif





"Madame [Padawan]


Votre dossier est complet.


Ce doit être le mail formel le plus court que j'ai jamais reçu. Mais ces trois petites lignes mettent fin à mon calvaire administratif de bulletins, de photocopies de relevés, d'équivalences... etc. Plus qu'un petit rendez-vous et je partirais en vacances l'esprit léger !


lundi 2 juillet 2012

Erasmus - Mode d'emploi (1/2)





Avant tout, n'oubliez  pas de vous renseigner auprès de votre université pour connaître les spécificités de ses destinations, inscriptions et le reste. Les points ici sont assez généraux :)

Je ne compte pas le nombre de posts désespérés et stressés que j'ai pu envoyer çà et là sur des forums, à force de bouquiner, etc... Quand on s'embarque dans ce genre de projets, on ne sait jamais par où commencer !

Erasmus, c'est quoi ?

Erasmus, c'est le dispositif universitaire qui te permet de passer plusieurs mois jusqu'à un ou deux ans dans une université étrangère faisant partie de l'Union Européenne.

Pas possible d'aller en dehors de l'Europe, alors ?

Si, c'est possible, mais pour cela il faut être en master. Dans ce cas, il s'agit du système Erasmundus.

Quand faut-il préparer le dossier ?

Un an à l'avance et, dans mon cas, tout s'est joué à deux réunions à l'université qu'il ne fallait pas manquer et plusieurs mails réguliers avec la responsable du BRI. Le Bureau des Relations Internationales sera le temple de toutes vos démarches administratives, n'hésitez pas à vous y rendre fréquemment pour avoir d'autres informations.
Dans mon cas : dès juin 2011, je me suis renseignée auprès de ma prépa pour avoir de l'avance, récolter des infos et obtenir un dossier d'inscription. Mais la préparation elle-même - c'est à dire les réunions, présentations du cursus etc - que fin 2011, soit mon entrée en seconde année en Septembre. Toutes ces préparations se font pour l'année 2013. Attention donc au dossier d'inscription qu'on vous donne, car je me suis déjà retrouvé avec celui de 2011/2012 au lieu du 2012/2013.

Si vous êtes à la fac, renseignez-vous régulièrement auprès du BRI pour les dates des réunions, vous serez facilement guidés. Si vous êtes en prépa, attendez-vous à faire de nombreux allers-retours entre le BRI et votre établissement, informez-vous en envoyant des mails...etc. Dans certaines prépas, il y a parfois des professeurs référents pour les élèves désirant faire une année erasmus, mais dans mon cas, j'ai dû me débrouiller seule, assister à des réunions qui mangeaient mes heures de cours, harceler le BRI pour être mise au courant... Bref, il faut s'impliquer pour que tout cela se réalise !

Comment connaît-on les destinations possibles ?

Ces informations vous seront fournies lors de la réunion, avec le dossier d'inscription et tout vous sera expliquer. Les destinations dépendent de plusieurs facteurs : 
  • d'abord les accords passés par votre université, ce sont eux qui déterminent quelles universités européennes vous sont disponibles.
  • votre filière : un élève en LEA aura plus de choix qu'un élève en Lettres Modernes, c'est logique. Il n'y avait pas plus d'une dizaine d'université proposées dans ma liste ! J'ai eu de la chance d'avoir le pays que je voulais. Mais ne vous découragez pas, il peut y avoir des exceptions, je vous en parlerai  dans la deuxième partie, soit le prochain poste.
  • votre année : selon les filières, il y a des années où l'on peut partir et d'autres non. Je peux partir car j'ai postulé pour ma L3, mais je n'aurais pas pu postuler pour une L2 à l'étranger. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça. 
  • le nombre de places disponibles : là, ça se corse. Entre les pays trop demandées, et les pays désertés, il faut savoir que ça se joue aux notes, aux appréciations...etc. D'où l'importance de choisir plusieurs destinations, au cas où.
Dans mon cas: Pour ma part, j'ai fait un peu ma kamikaze et j'ignore encore si c'est la raison pour laquelle j'ai été prise: je n'ai mis QUE la Finlande. C'est mal. Méchante, je suis.                Je ne me suis pas démontée quand on m'a dit que j'aurais dû mettre un second pays, même si celui-ci me plaisait moins, j'ai refusé de capituler ! Néanmoins, j'ai plutôt tartiné ma lettre de motivation pour expliquer ce choix, que ce n'était pas un caprice... Ai-je bien fait ? C'était quitte ou double, et ça m'a valu un stress horrible, des pleurs quand j'ai cru ne pas être pris...Etc. C'est donc un choix très personnel, mais je pars du principe que, dans la mesure où l'on va vivre plusieurs mois loin de ses amis, de sa famille et de tout ce que l'on connaît, il vaudrait mieux que le pays qui nous attend nous plaise BEAUCOUP ! 

Et si je ne parle pas le polonais/le russe/que je ne connais pas le passé composé du suédois ?

Et moi je ne connais pas le conditionnel du finnois. On est quitte. Question récurrente qu'est la langue ! Eh bien figurez-vous que des universités d'italiens proposent des cours en anglais. Il en est de même pour la Finlande qui a la particularité d'être bilingue (voir tri si on compte l'allemand, ou quadrilingue car certains connaissent aisément le français : coucou Helsinki !). 
Aussi, vous aurez la possibilité de participer à des cours CIEL vous donnant un apprentissage intensif pour débutant, dans certains pays. A vous de cocher la case dans votre dossier d'inscription, surveiller les dates des réunions et des cours...etc.
Sachez également que des étudiants choisissent d'apprendre sur le tas la langue, pour l'italien ou l'espagnol par exemple. Kamikazes mais courageux.

Je n'ai pas pu y participer, donc je ne pourrais pas vous donner plus d'informations. Oui, je sais, vous avez presque cru que j'étais une parfaite erasmus ! =D

Et après ?

S'en suit une loooongue période d'attente. Vous recevrez un mail vous annonçant si vous êtes refusé ou accepté; si vous ne le recevez pas, n'hésitez pas à le réclamer ! Certains d'entre vous connaissent l'anecdote de mon acceptation, et j'en frissonne encore !

Une fois que vous savez que vous êtes pris, votre admission est sous réserve de votre second semestre. Rien n'est donc acquis tant que vous n'avez pas votre année ! Il arrive que des personnes soient prises mais que, faute de ne pas avoir eu le second semestre, ils ne partent pas. 

De plus, vous assisterez à une réunion: LA réunion qui vous donnera tous les documents pour votre pays d'accueil, le dossier de bourse...Etc. Autant vous prévenir, la paperasse ne fait que commencer (et je m'apprête à finir que la première phase d'administrative). Il vous faudra des signatures, beaucoup de photocopie mais au miliieu de cette paperasse vous aurez votre Bible Erasmus : c'est à dire un dossier qui récapitule tout ce que vous devez faire, les échéances, les coordonnées de personnes à contacter, le dispositif de logement...


En résumé, vous n'êtes jamais seul(e) ! Il suffit d'être rigoureux, organisé, concis et débrouillard. Ca vous efface toute timidité ce genre de démarches, tant on est amené à frapper aux portes de banque, de mutuelle, de la fac. La procrastination deviendra votre pire ennemie, celle qui vous fera réaliser l'approche des échéances alors ne craquez pas et faites vous une liste des choses à faire, vous verrez qu'il est gratifiant de voir chaque obligation disparaître sous un bon trait de crayon !

Voilà pour cette première partie du Mode d'emploi non exhaustif d'Erasmus. N'hésitez pas à poser vos questions, ou des commentaires si cela vous a éclairé ! A la prochaine ! ;)



dimanche 1 juillet 2012

C'est mieux quand on connaît.


Hello les Padawans du froid !




Ma (première) valise est bien remplie, je me suis rendue compte que je n'aurais pas besoin de pulls à chercher en plein été - hin, hin, bah oui, les soldes d'été croulent sous des tops fluos et des jupes à fleurs, alors comprenez mon soulagement. Je pars dans moins de deux mois, et il ne me reste qu'un dossier à remplir, un rendez-vous et je serai libre de profiter de mes vacances sans me soucier des échéances administratives ! 

Récap donc: plus qu'un rendez-vous où je donnerais mon dossier bourse, et le contrat de location, et ce sera fini pour la paperasse d'ici. Ahaha, vous avez vu la nuance ? D'ici.

Erasmus, on ne le dira jamais assez, c'est quand même 60% de papiers dans sa préparation, 40% d'emails et de démarches dans les établissements, les sites des universités pour être sûre de ne pas arriver au Népal, par erreur. Et puis il y a toutes les obligations annexes: la ligne de téléphone, la banque, les contrôles médicaux ( et oui, il ne suffit pas d'aller en Afrique pour y avoir droit, soyez vigilents !), la mutuelle étudiante... Il y en a des choses.

Mais mon optimisme de fer vous répondra que ça vaut le coup ! Et mon dernier bouche à oreille ne le fait que le confirmer... 
En effet, quand vous annoncez autour de vous que vous partez pour une longue durée dans un pays pas forcément connu de tout le monde, outre les phrases récurrentes sur la météo, chaque personne à un conseil à donner, des astuces ! Une fois qu'on fait le tri entre les "on dit que"("les Finlandais, on dit qu'ils sont pas très tolérants !") et les infos utiles ("les prises françaises s'accordent aux prises finlandaises, pas besoin d'adaptateur !), on peut avoir la chance de tomber sur de bons filons. C'est donc grâce à un ami de ma classe ayant une amie ayant vécu en Finlande durant 7 ans (vous suivez ?) que j'ai pu échanger des mails avec E., fille sympathique qui a accepté de répondre à mes questions de Padawan stressé et impatient.

La minute finnoise :
J'ai pu apprendre que les Finlandais n'ont, d'abord, pas de politesse apparente. Ils ne sont pas la bise, n'ont pas d'équivalent pour s'il te plaît, et considèrent la politesse comme superflue, quasiment hypocrite. Ainsi, le client d'Ikéa apostrophe le caissier par un tutoiement d'usage, et d'un simple signe de tête dit "merci", là où l'on s'offusquera toujours des gens incapables d'être polis Leur réputation d'être froids (haha, cette blague me fait toujours rire... Ils sont froid, haha. Pardon.) ou bourrus résulte donc de la différence de coutume, et de leur rapport à l'étranger qui se veut honnête. Si tu ne connais pas la personne, pourquoi la prendre dans tes bras comme un Américain ou lui coller quatre bises du Sud ? Y a une certaine logique quand on y pense.
 Bref. Ce n'est pas la seule chose qu'E. m'a dite, au contraire ! Mais je vous dirais le reste plus tard. En attendant, si vous partez quelque part, tendez l'oreille autour de vous, et faites quelques recherches de votre côté pour avoir une idée d'où vous allez... Mais pas trop hein ! Faudrait garder un minimum de surprise.

Mais ça, j'en parlerais plus tard !