lundi 27 août 2012

Jour 4 : Visite de musées et autres infos




Aujourd'hui, j'ai visité le musée des Moomins. Comment aller en Finlande et ne pas le visiter ? Pour être honnête, je ne connaissais pas ce dessin animé avant de venir ici, j'avais fait quelques recherches avant mon départ mais aucun visionnage.

Au final, ce qui s'avère un simple dessin animé pour les enfants se trouve être un univers poétique et philosophique sur bien des aspects ! Les photos étaient malheureusement interdites, donc celles qui apparaîtront dans cet article ont été trouvées sur le net.

La maison des moomins par Tove Jansson
En tout cas, je suis ressortie de ce musée avec une âme d'enfant. Et accessoirement, une peluche Moomin, haha.

Après quoi, nous avons aussi visité un musée d'art contemporain avec, parmi les expositions exposées, une série de photos d'Heikki Willamo. Avec la carte étudiante, l'entrée nous a valu 2€ pour ma coloc et moi !







jeudi 23 août 2012

Jour 3 : L'ambiance erasmus




Hello les Padawans du froid !

Aujourd'hui, j'ai un peu de temps pour moi, et demain c'est journée de repos. Nos deux premiers jours ont été bien remplis (un peu trop mais pas assez ;)  ), j'en profite donc pour vous faire un petit topo sur l'ambiance Erasmus que j'ai pu vivre, car c'est assez particulier. Comme on me l'a dit, il est vrai que je ne pourrais pas tout décrire, mais je pense que ces quelques paragraphes suffiront à vous donner quelques idées ... 

Le rapport aux tuteurs/tutrices

Comme je vous l'avais dit, j'ai une tutrice, K. et Ariane a également la sienne, S.. Après seulement deux jours, je crois qu'il y a beaucoup d'avantages que l'on sous-estime lorsqu'on a un tuteur. 

Le premier est sans doute l'apport linguistique : qu'on se le dise, c'est le meilleur entraînement qui soit... si on joue le jeu. Au début, j'étais très impressionnée par l'anglais parfait, voir correct de nos tutrices, ce qui chez les plus timides auraient amené à un silence radio. Nos tutrices sont très conciliantes et surtout, elles nous rappellent qu'en français, elles sont dans une position aussi inconfortable que la nôtre. Ainsi, la peur de parler est souvent due à notre complexe, mais ce n'est pas parce que les français ont mauvaise réputation pour leurs facultés linguistiques, qu'il faut se refermer sur soi ! Nanmého.

Le second avantage est la compréhension de la mentalité du pays : c'est grâce à elles que je commence à cerner les subtilités du tempérament finlandais en général, de leurs traditions. L'apport culturel, donc. Aussi, à travers leur quotidien, j'ai compris que le sport faisait partie de la culture finlandaise. En France, si une personne est intéressée par le sport, ce sera vu comme une caractéristique, un trait de la personne. Ici, cela fait partie des moeurs, des habitudes de la plupart des Finlandais, au même titre que le sauna ! Nos tutrices elles-mêmes sont très sportives. 
Après, ce qui va suivre devrait être sponsorisé par "Dans mon cas", mais il est vrai que je me suis déjà attachée à elles par leur gentillesse, leur intérêt, leur sollicitude et surtout leur implication.

Ce qui nous amène au troisième point : être tuteur/tutrice, c'est aussi un job. K. et S. ont dû passer toutes leurs heures de libre avec nous ! Elles nous ont aussi avoués que beaucoup d'étudiants s'inscrivaient pour être tuteur mais que beaucoup ne mesuraient pas combien il fallait s'impliquer. J'ignore si vous mesurez leur implication en vérité : elles nous ont accompagnés durant toutes les démarches adminitratives, ce qui suppose les allers-retours à l'université, mais aussi les visites de la ville, des commerces, elles nous ont assisté durant les courses pour que l'on sache ce que nous achetions, et prochainement elles comptent nous présenter à leur cercle d'amis.Tout ceci sur la base du volontariat.


Hello .. I come from France :

Pour l'instant, dur, dur de nouer des liens avec les autres erasmus. Tout le monde n'est pas arrivé dans ma résidence, et les échanges se limitent à "oh, d'où viens-tu ?/comment tu vas ?/ bien dormi ?", cela reste très cordial en fin de compte. 

La cuisine est le point stratégique pour parler aux autres, et si l'on veut nouer des liens, il faut dépasser sa timidité et essayer d'approfondir. Honnêtement, ma coloc et moi avons beau être françaises, nous ne voulons pas en profiter pour rester entre nous. Je l'ai testé à l'instant, le meilleur moyen d'aller vers les autres, c'est de parler !
Nous sommes arrivées alors que certains étudiants étaient déjà présents ici avant nous, donc déjà un peu soudés. J'ai donc demandé à deux italiennes dans la cuisine si nous pouvions manger avec elle, et expliquer que nous étions arrivées récemment, donc difficile de tisser les liens quand les gens ont déjà leur groupe d'amis... Eh bien, c'était parti ! Nous avons beaucoup parlé, ri et les gens sont ouverts. 
Aussi, Fb, une fois encore, est bien utile : il nous permet de prendre contact avec les gens de notre cité (car on ne croise pas tout le monde dans le couloir ou la cuisine, malheureusement ), ce qui me permet de notamment de rencontrer une Polonaise et une Allemande qui viennent d'arriver.
Ce qui m'amène à ceci : si vous partez en Erasmus, dites vous que les gens ont les mêmes objectifs et intentions que vous. Il ne faut pas se décourager, les premiers jours sont les meilleurs moments pour nouer des liens :)
Il reste encore la semaine d'orientation qui démarre Lundi, je pense que ce sera la meilleure occasion de nouer des liens, sans compte les évènements annoncés : concerts, feu d'artifices, barbecue et repas collectif spécial "fais découvrir ton pays", Tampere sait fêter notre arrivée !

Oh... des français !

Je trouve qu'en fin de compte, la langue française jouit d'un prestige que l'on n'imagine pas à l'étranger ! En tout cas ici, c'est le cas. On oublie souvent que l'espagnol/l'allemand LV2 qu'on a ici, c'est le français LV2 de nos voisins européens; par conséquent beaucoup des erasmus seront fiers de vous dire "bonjour" "comment ça va ?". Difficile de faire de même quand la personne est polonaise, haha. Aussi, je pense qu'on impressionne également par notre culture assez vaste, et notre langue compliquée... plus que par notre réputation de mauvais élèves en langues.

Enfin, j'ai rencontré évidemment des françaises dans ma cité.

Et là vous dites "ohlalalalala mais elle va jamais parler anglaiiis !". Nombreux sont les blogs  qui ont une position radicale par rapport aux français en erasmus : certains les évitent, d'autres s'y accrochent... Difficile de se prononcer à ce sujet. Pourquoi ? Parce que les filles que nous avons rencontrés sont vraiment géniales, que nous avons les mêmes intérêts, et partageons cette démarche d'aller vers les autres/le monde...etc, ce serait donc stupide de les écarter parce qu'elles sont françaises. Et, oui, nous parlons français entre nous. Certes, le "danger" est réel car il y a cette pression qui disparaît, cette barrière de la langue dont on se déleste avec nos compatriotes, mais en tout et pour tout, nous les avons vu qu'une fois. 

Je pense qu'il ne faut pas éviter ses compatriotes, sans pour autant passer du temps avec eux. Il faut trouver un juste milieu : par exemple, lorsque nous sortons prendre un café, nous essayons d'inviter également des étrangers ce qui nous forcent à parler anglais, tout en profitant de la présence de chacun.

Voilà. Je me demande si certain(e)s d'entre vous trouvent, jusqu'ici, la description de ce début de séjour un peu bisounours... J'ai moi-même cette impression, mais je pense que l'important est de profiter de cette expérience plutôt que d'y chercher des problèmes. Les petits problèmes ou soucis ("je parle très mal anglais", "je me suis perdue"...Etc) peuvent facilement nous paralyser les premiers jours parce qu'on ne connaît personne, que les rencontres se font de manière innattendue... Mais à trop s'attarder sur cela, on passe à côté de beaucoup de choses. 


Merci encore à ceux qui laissent des commentaires et lisent ces articles, 


mercredi 22 août 2012

Le logement : Home, Sweet Home


Ready - Steady - Go !
Beaucoup m'ont posé des questions sur le logement, mon logement en l'occurence. Eh bien je suis plutôt satisfaite de la chambre. Ma cité La City, qui fait partie du système Toas, est la résidence la mieux placée des cités non seulement par rapport à mon université ( il y a trois universités différentes à Tampere), mais aussi par rapport à la rue principale et commerçante, aux restaurants...etc
Mon appartement donne sur la rue, mais voilà quelques images qui parleront d'elles-mêmes :)








La minute Erasmus : 
Le TAMY est une association étudiante qui nous a fourni un pack de "commencement", c'est une sorte de kit avec les ustensils qui vous sont nécessaires. Pour 20€, vous choisissez donc une casserole, un bol, deux tasses, quatre cuillères, des fourchettes et couteaux, une spatule...etc. 17€ vous seront rendus (comme une caution) à la fin du séjour si vous rendez tous les ustensils qui vous ont été prêtés.
C'est très pratique car le petit inconvénient est tout de même qu'il n'y a rien  quand on arrive  dans notre chambre étudiante, et lorsqu'on va à la cuisine, on prend ce qu'il y a. Imaginez donc dans combien de bouches une fourchette est passée... (c'était l'instant glamour et hygiénique). 

mardi 21 août 2012

Jour 2 : Université de Tampere



Hello les Padawans du froid !

Aujourd'hui, le réveil a été difficile. Un mélange de prise de conscience, de sommeil interrompu par le bruit de la rue, le soleil des fenêtres et la sonnerie du réveil. C'est drôle de se réveiller à 2512 km de chez soi (oui, oui, Google me l'a dit). J'ai encore une fois jeté un oeil à une carte, et passer du centre de l'Europe au Nord-Est en à peine quelques heures, c'est assez incroyable. Mais ce changement géographique n'était pas à remarquer sur une carte : le programme était de nous inscrire à la fac de Tampere à l'aide de nos tutrices, puis de déjeuner dans le self de l'université, avant de faire un tour pour découvrir la ville !

Université de Tampere (photo google).
S., la tutrice d'Ariane nous a donc montré le chemin jusqu'au grand bâtiment. L'université est située à 10 minutes de notre appartement : elle est très spacieuse, avec beaucoup d'espaces verts entre chaque bâtiment. Je ne compte pas le nombre de fois où A. et moi étions bouche bée : qu'il s'agisse des écrans situés à l'entrée affichant les heures des trains et des bus, les portes s'ouvrant toutes seules, les grandes salles d'informatique,  les immenses vestiaires, les resto' étudiants et les cafés... et les prix de ces derniers !

En effet, la carte étudiante joue un rôle majeure dans l'espace étudiant et en dehors : les plats de certains resto' sont réduits jusqu'à 2,50 €, les trajets et cartes de bus bénéficient d'une réduction... Bref, elle sert également à avoir accès à certaines salles privées, c'est un vrai pass !

Ceci n'est pas un plat typique, mais c'était délicieux et ça vous montre un peu les habitudes alimentaires : LE VERRE DE LAIT, nan mais c'était mon objectif "inutile" du repas. 

Le must de la carte étudiante doit être sans doute l'infirmerie : après les frais d'inscriptions, vous avez accès aux services médicaux tels que le dentiste, le psychologue, et le médecin pour ... FREE. Ou deux euros, maximum.

Concernant les banques, à savoir : il n'y a qu'une banque en Finlande. Vous n'aurez donc aucun problème à retirer de l'argent selon une banque ou une autre, c'est Otto. Les seules différences que vous pourriez rencontrer pourraient relever des petits trous dorés qu'il y a sur les cartes bancaires.

La minute Erasmus : l'aspect administratif.

Précedemment, je vous avais dit qu'une partie du dossier de bourse était à compléter sur place. Ces documents sont les derniers à êtres fournis, documents que vous aurez avec vous (ne jamais quitter son dossier erasmus !) lors de votre arrivée. En fait, il suffit de vous rendre au BRI (bureau des relations internationales) de votre université d'accueil et de demander à ce qu'ils soient remplis, signés et tamponnés. Je dis bien demander, car l'université de Tampere, aussi minutieuse soit elle, n'était pas au courant qu'ils devaient remplir ces feuilles... Et pour cause, ils ne peuvent pas connaître les subtilités de toutes les universités des étudiants erasmus ! Donc, prenez la parole et allez réclamer ces signatures, ce sera une bonne chose de faite !

Et pour ceux qui s’inquiéteraient d'être seuls dans cette pluie administrative sans fin, ne paniquez pas : au mieux, votre tuteur vous guidera, au pire vous assisterez à la semaine d'orientation où il vous sera expliqué quelles démarches vous aurez à faire. C'est l'avantage également d'arriver quelques jours plus tôt : se poser, prendre ses marques, et oser pour prendre certaines mécaniques. :)

Aussi, la vie Erasmus est très mouvementée par des évènements que ce soit fête, course d'orientation, baptême extrême ... Mais nous nous arrêterons là pour aujourd'hui.

La minute finlandaise :

J'ai parlé avec mes tutrices, et ce fut très intéressant. Ca m'a permis d'avoir les idées plus claires à propos du tempérament finlandais. En fait, les Finlandais sont - comme je vous l'avais dit dans les premiers articles - plus directs, sans marque de politesse. Elles m'ont expliqué qu'ils sont également d'une extrême timidité parfois. Pour autant, j'ai compris que cette retenue est très vite dépassée, une fois que l'on discute avec la personne.
Les Finlandais semblent donc, au premier abord, froids mais ils sont d'une extrême gentillesse et serviabilité. Je me répète, je sais, mais cela justifie le choc que l'on peut ressentir à l'arrivée ici. Il ne s'agit donc pas de les cerner, mais de les apprivoiser. Et surtout, de ne pas leur sauter dessus, haha !


Prochainement, je vous parlerais de la découverte de Tampere, puis de l'ambiance Erasmus en général avec les tuteurs, les autres étudiants... et les français !



lundi 20 août 2012

Le départ/L'arrivée




Hello les Padawans du froid !



Me voilà arrivée depuis cinq heures, je vous écris dans ma petite chambre finlandaise, après avoir trafiqué mon ordi pour avoir la wi-fi... Mais commençons par le commencement.

Départ
Paris > Stockolm

Arrivée vers 8h à l'aéroport R., me voilà armée de ma grosse valise de 23kg, de mon petit bagage à main (9kg), de mon ordi(1,5 kg) et enfin de mon sac à main. Le tout sur une seule personne. Moi. 

C'est assez étrange mais je pense qu'il y avait une sorte d'atmosphère tampon/transition où je réalisais mal que je disais "au revoir" à ma famille, à mon petit quotidien. Tout le monde était là, et je crois que le stress (peur des kilos excédents des bagages, peur du passage, peur de rater la correspondance) était tel, que je n'ai pas eu le temps d'être triste. 
A dix heures donc, après un petit incident, me voilà dans la file de l'embarquement avec ma coloc', A. C'est là que résonne la voix des annonces : "Melle [mon nom] et Melle [le nom de ma coloc] sont demandées à l'embarquement !". Et nous voilà escortées littéralement à travers les scan, sous le regard sévère de la contrôleuse qui nous agresse pour finalement nous valider nos tickets et nous jeter dans l'avion. 

Nous étant assises, nous comprendrons au décollage, que nous étions les dernières à monter dans l'avion. Y a pas à dire, j'ai fait une entrée en fanfare. Mais qu'importe: deux heures plus tard, je contemplais sous mes yeux, les toits rouges de fermes isolées et les lacs gelés de Stockholm !

Bon, cette photo est naze, car je n'étais pas près du hublot à l'aller donc j'ai raté les lacs gelés.

Stockholm < Tampere

Vous vous en doutez, en à peine vingt minutes, on n'a malheureusement pas pu visiter la ville. Mais l'aéroport m'a rappelé les galeries Lafayette... Bref, nous entrons cette fois-ci dans un petit avion à hélisse, avec peu de voyageurs.

Le paysage aérien illustre tout à fait la Scandinavie : de l'eau et des multitudes de petites archipels. Je n'ai pas cessé d'être soufflé par cette ambiance qui se dégageait alors que nous n'avions même pas pieds à terre. C'était très prenant, et à la fois, c'était intimidant. Le vol arrive finalement plus tôt, et nous voilà à Tampere.



Ce n'est pas tant le chapeau de l'aéroport qui nous a frappé quand on est arrivé, mais une seule chose : le froid. Un vent digne d'une fin d'hiver quand on hésite à sortir avec un gilet ou un manteau, ou pire, un vent de novembre, celui que le soleil ne suffit pas à réchauffer. 

Alors oui, mesdames et messieurs, le moment que vous attendiez tous : il fait froid. Il fait 15°C, bien loin de la canicule et même si nous étions plutôt bien couvertes, ça nous a arraché un petit cri de surprise. Néanmoins,  les petits aéroports vous garantissent un service efficaces ! Nous avons dû attendre cinq minutes pour voir nos valises. On se console comme on peut, vous me direz.

Mais surtout, on se console en se disant que c'est le début d'une grande aventure.


Erasmus, une aventure humaine... déjà ?

C'est incroyable de voir la machine Erasmus se mettre en marche alors qu'on n'en fait pas encore partie ! Quand nous sommes arrivées dans le hall de l'aéroport, un belge nous a accosté "erasmus ?". Tout était dit, nous voilà avec un nouveau camarade de galère, à demander les horaires du prochain bus pour rejoindre le centre de la ville. Une fois dehors, nous voyons d'autres étudiants. 

Une grosse valise + un bagage à main + un air perdu = un étudiant erasmus.

Une autre française, et une allemande nous ont donc retrouvés, et nous voilà à sympathiser dans le bus, face à l'air peu accueillant du chauffeur et des passagers finlandais. L'allemande engage la conversation, et très vite les questions fusent, on apprend à se connaître, on partage le pack "départ/peur de parler mal/les parents/famille laissés derrière", on s'échange nos téléphones, nos mails, nos pseudos Skype, tout est bon pour avoir des amis, ou se revoir !

Après nos tentatives de décryptage des arrêts (kurkolipuisto ... à vos souhaits), nos tutrices nous ont accueillis à la gare, nous ont montré nos apparts, nous ont fait des démonstrations de finnois, nous ont aidés à porter nos valises... Bref, elles ont été bienveillantes en tout point, et serviables. D'ailleurs, demain nous règlerons les pbs administratifs !

Après de petites courses, direction nos chambres, et la française que nous avions rencontrés nous rejoint. Je sais ce que vous allez dire "vous restez entre françaises", mais grâce à notre entraide francophone on a pu avoir la connection Wi-Fi, cette même connection qui me permet de vous écrire aujourd'hui. 

Après quoi, la cuisine commune, autre point stratégique pour rencontrer du monde... Et quand je dis du monde, j'ai carrément rencontré des Coréens ! 
Anecdote "erasmus" : L'un d'entre eux nous a demandé si on aimait les fruits, on a dit oui. Il est reparti et revenu, et nous a offert deux pêches, en nommant chacune des pêches d'une partie de son prénom, pour qu'on le retienne. (Hong Wu)

Tant de rencontres dès le premier jour, ces prochains mois vont être marquants !

Le point linguistique:
Moi (se prononce Moï) : bonjour
Kittos : merci
Keskosta : le centre ville.

La minute finnoise : 
Premier ressenti à l'approche des finlandais : eh bien, je dois dire que leur froideur m'a un peu glacé le sang (hahahaha... ha). Les finlandais n'aiment pas le bruit, et se font discrets - ils sont agacés quand on trouble leur quiétude, alors quand une bande de joyeux étudiants apeurés se réjouissent pour un rien ( un rien = la compréhension d'un arrêt écrit en finnois ), ça les agace.
En fait, les finlandais ont  une certaine retenue qui, là où des gens sociables useraient d'un sourire pour détendre l'atmosphère, va faire de leurs expressions des réactions mesurées. Même avec nos tutrices, nous avons été surprises par leur retenue, une distance maintenue somme toute par cordialité. On penserait qu'il s'agit là juste de timidité, mais pour l'instant, j'ai retrouvé cette retenue chez tous ceux que j'ai croisé, et je crois que c'est culture. Ils sont peu démonstratifs, quand on ne les connaît pas.C'est pourquoi j'ai préféré rentrer dans des magasins pour demander mon chemin plutôt que d'arrêter des gens, d'ailleurs. Bien sûr, ceci n'est en aucun cas une opinion, mais un ressenti, un constat immédiat, à chaud.
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de métalleux dans les rues, y a pas à dire, la Finlande est bien le pays du métal (entre autres pays scandinaves). C'est un plaisir d'ailleurs d'entendre du Nickelback dans le bus (qui n'est pas du métal, je saiiiis), suivi de morceaux hard rocks, atypiques et totalement délurés.
Aussi, les finlandais ont une maîtrise de l'anglais incroyable. Les gens ont beau être dubitatifs à propos d'un voyage de plusieurs mois en terrain finlandais, n'importe qui vous répondra dans un anglais parfait ou correct, au point de vous donner des complexes.

Dans un élan d'humanisme, nous invitons tout le monde à venir nous faire un coucou !

mardi 7 août 2012

Déphasée.




Bonjour, bonjour les Padawans du Froid !

Je suis un peu déphasée, en ce moment. Préparer un voyage tout en étant en voyage est assez particulier ! Je suis confrontée à trois ambiances complètement différentes et chronologiquement éloignées: entre mon séjour actuel aux Antilles, et mon futur séjour en Finlande, avec les huit jours de préparation entre les deux dans ma ville, c'est un peu chamboulé. 

Ces vacances ont été particulièrement marquantes et enrichissantes, et pourtant j'y viens depuis des années mais je ne sais pas, il y a quelque chose de différent, un regard nouveau  sur cette petite île de la Martinique.Et de ce petit coin de paradis, j'ai vu le départ se rapprocher dangereusement ! Alors, faisons le point :
- L'aéroport étant loin de Tampere même, nous allons certainement prendre un petit bus et rejoindre au centre-ville nos tutrices. C'est plutôt rassurant de savoir qu'elles seront là, la mienne jusqu'ici a été très avenante et je pense que pour ce qui est des magasins, elle saura me montrer 

- Vous l'aurez compris, je vais certainement rencontrer ma tutrice le jour-même de mon arrivée ! Je crois vraiment que nous avons bien fait d'arriver une semaine avant la semaine d'orientation, histoire de nous habituer à notre nouvel environnement, et notre chambre.

- Je vous avais parlé du groupe fb de ma promo, eh bien il se trouve qu'un groupe fb a été créé pour notre résidence ! Tout aussi pratique, j'en vois déjà l'utilité non seulement pour connaître le voisinnage, mais surtout chacun annonce quand il arrivera, et les sorties s'organisent ! Et puis sur le point pratique, j'ai cru comprendre que les chambres ne sont pas très propres, certains demandent déjà un balai... 
Note : En résumé, mon réseau "Erasmus" se résume au groupe de la promo, à celui de de la résidence, à un forum d'étudiants erasmus, à ma tutrice, et de nombreuses pages en favoris ! 
- Mes commandes ne sont pas toutes arrivées : j'avais commandé des vêtements chauds ( je vous en reparlerais) mais il m'est impossible d'ici de voir ce qu'elles sont devenues ! Je sens que ça va m'agacer cette histoire...

- Vingt trois kilos. Twenty three, venta y tres... Peu importe toutes les langues que j'utilise, ces quelques kilos me semblent horriblement insuffisants. Je pense que je ferais comme la plupart des étudiants, compter sur mes proches pour envoyer des colis. Enfin bon, je privilégie déjà le plus important, et commences à faire une liste pour ce qui pourrait être acheter là-bas.

- J'ai testé le smashbook cet été et j'avais terriblement envie de faire le même genre de carnets pour la Finlande, mais je suis lucide : je n'aurais pas le temps. Rêveriesindiennes me l'avait demandé, je me contenterai uniquement de ce blog, car entre les mails au proche, fb et ce blog, je crois que ce sera suffisant :)

Voilà, voilà, je crois qu'il me reste juste à dire au revoir un peu partout, et d'autres affaires à régler. Je vous abandonne sur ce deuxième post dessinée par Pénélope sur la suite de son voyage en Finlande. Au programme, HELSINKI - et ça donne envie.

J - 13